ZOOM SUR UN BENEVOLE – ALAIN BURLE

Publié le 28/03/2024

Natif d’Avignon, Alain BURLE est un vrai passionné du ballon rond. Ayant d’abord évolué au sein de l’AS Pont d’Avignon puis à la MJC Avignon, Alain est ensuite retourné en terres alpines où il y passait toutes ses vacances scolaires. D’abord joueur, puis entraineur et président du COSM, créé en 1984, il s’est investi sur tous les aspects du football, dans une ère où le bénévolat peine à survivre. Entretien. 

 

  • Bonjour Alain, pouvez-vous vous présenter ? Quels sont vos parcours professionnel et personnel ?

Je suis né à Avignon en 1961, et j’ai vécu aux Angles, ou mes parents tenaient un commerce.

J’ai fait toutes mes études, à Avignon (BAC, BTS, etc…)

Mes études terminées j’ai souhaité revenir vivre dans la région, ou j’ai été embauché dans un Syndicat intercommunal qui gère des centres de vacances, en 1985.

J’y suis encore à ce jour en qualité d’attaché principal.

 

  • Natif d’Avignon, dans le Vaucluse, vous avez toujours été joueur de football depuis votre plus jeune âge ; d’où vous provient cette passion du ballon rond ?

Comme il n’existait pas autant d’activités que maintenant, je me suis tourné comme beaucoup de jeunes vers le sport le plus facile à pratiquer : le football.

J’ai débuté à l’AS Pont d’Avignon (jusqu’en minimes), puis j’ai joué à la MJC Avignon (cadet et junior ligue) sous la houlette de René BLUM.

J’ai découvert dans ce club une autre façon de jouer au football, de penser un autre football, j’y ai découvert d’autres vertus, qui m’ont énormément apporté plus tard dans la vie.

 

  • Vous avez ensuite quitté Avignon pour vous installer dans les Alpes-de-Haute Provence ; qu’est ce qui vous y a conduit ?

Mes parents étant originaires de St Martin de Bromes, j’y ai passé toutes les vacances de mon enfance ou j’ai découvert toutes activités d’un village des années 1970 ((boules, pêche, chasse, etc…).

Mes études terminées j’ai décidé de venir m’y installer pour y travailler et vivre mes passions.

 

  • Vous êtes président du CO. Saint Martinois depuis presque 20 ans ; quelles ont été vos motivations à occuper ce poste ? Quels ont été les défis à relever ?

J’était présent à la création du COSM, en 1984, en tant que simple joueur.

Ayant évolué à un niveau supérieur en jeunes, on m’a tout de suite demandé de prendre l’entrainement de l’équipe senior en 1986.

Faire vivre un club de football dans un village de 500 habitants semblait une tache compliquée à cette période, mais finalement avec le recul plus facile qu’actuellement. En effet il était plus simple de motiver les jeunes à cette époque.

Par la suite, je me suis occupé des jeunes de 2001 à 2015, avec une génération de « gamins » qui évolue toujours en senior à l’heure actuelle.

Entre temps, la Présidence et devenue vacante et j’ai été élu président pour assurer la continuité du club.

Depuis j’ai de nouveau pris en main l’équipe senior en 2015.

 

  • Au cours de votre parcours footballistique, vous avez endossé plusieurs casquettes ; celle de joueur, d’entraineur séniors puis de président ; pourquoi cette volonté de s’investir sur tous les aspects du football ?

Je ne pense pas que ce soit une volonté exacerbée de ma part, ni une recherche des honneurs, mais plutôt le résultat de l’évolution du bénévolat qui malheureusement disparait de nos jours.

Donc si vous souhaitez que votre association survive, il faut s’investir un peu plus chaque jour, pour repousser l’inéluctable mise en non activité.

J’ai eu tout de même la chance de pouvoir compter sur quelques personnes de confiance qui même si elles ne souhaitent pas prendre de responsabilité au niveau de l’organigramme, sont toujours présentes.

 

  • Quels sont vos objectifs en termes de projet club ?

L’objectif principal dans ces temps difficile pour le football amateur en termes d’effectif, serait de pouvoir continuer l’activité et permettre le dimanche après midi aux habitants de notre village de continuer à venir voir des jeunes faire du sport.

Malheureusement notre société a tellement évolué que les difficultés ne cessent d’augmenter et de mettre en péril tout le tissu associatif de notre pays.

 

  • Un dernier mot pour clôturer cet entretien ?

Je souhaiterai que le football amateur de base reprenne sa place dans notre société, que les démarches, les règlements, etc… soient simplifiés, que l’aspect financier ne soit plus un obstacle, que nos villages retrouvent tous un club de foot, et que de beaux « derbys » revoient le jour.

 

 

 

 

 

Articles les plus lus dans cette catégorie